La Scultura Italiana – Mario Merz

Ce site amateur sur la sculpture italienne de toutes les époques comprend une description rapide et incomplète des actions du mouvement de l’Arte Povera mais comprend une galerie photographique d’une très grande qualité et variété, concernant les différentes formes d’igloo réalisées par Merz (voir notre galerie Flickr).

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Number Series as an Expression Model (PDF)





Cet article en anglais  d’ Elpida S. Tzafestas (chercheur au “Intelligent Robotics and Automation Laboratory Electrical and Computer Engineering Department National Technical University of Athens”) tente d’établir un lien entre l’émergence des sciences, domaine de plus en plus complexe, et l’art qui tente de saisir parfois ces complexités. Ce travail est basé en particulier sur la célèbre suite de Fibonacci et montre qu’une fonction  telle que celle-ci peut transformer une série de nombres en une forme visuelle complexe réutilisable par les artistes. Pour expliciter de manière illustrée le parallèle fait ici, de la même manière que les artistes tentent d’exprimer des sentiments ou une idée simple par des formes complexe, en mathématique une règle simplement codée peut aboutir à une figure très élaborée. Dans le cadre de l’expérimentation, l’artiste et le scientifique sont égaux: leur utilisation d’une forme spécifique n’est jamais gratuite.

L’article est complexe car il fait la description de différents types de fonctions et de leurs graphes, mais, évoquant l’Igloo di Giap, on comprend que l’utilisation de l’igloo, donc de la spirale qui est la représentation graphique de le suite de Fibonacci, permet la représentation de l’infini dans des possibilités matérielles finies: des formes mathématiques  peuvent donc permettre de faire preuve d’une grande expressivité.

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Arte Povera- artfacmetz

L’article est issu du blog de Johannes Peeters, Professeur en Arts Plastiques à l’Université Paul Verlaine à Metz et Directeur mention Licence arts plastiques, Reponsable Licence 1 arts plastiques. Présenté comme un résume de cours de L3 en histoire de l’art, l’article entreprend une définition du mouvement de l’Arte Povera de manière peu originale et ordonnée, en soignant peu la présentation, tout en faisant une liste de ses artistes sans expliciter leurs travaux et leurs apports. En revanche, il comporte des citations intéressantes de Mario Merz, pistes au sujet de la signification de l’utilisation de l’igloo dans son oeuvre:

” L’igloo est née à travers une espèce de savoir. Il est apparu dans mon œuvre quand je me suis dit qu’on pourrait faire de l’art avec plus de liberté ; il a été très important dans les années 60 de comprendre qu’on pouvait avoir une liberté susceptible de transformer l’art dans le monde occidental. L’igloo c’est la forme organique par excellence ; c’est à la fois le monde et la petite maison. Ce qui m’a intéressé dans l’igloo, c’est qu’il est déjà dans la tête avant d’être réalisé”

“En 1968, j’ai fait l’igloo de Giap non pas en pensant qu’il y avait une solution politique du côté de Giap mais parce que lui avait une espèce d’intuition bouddhiste de la guerre et de la vie de la guerre. Cette œuvre correspondait aux années de la guerre du Vietnam, guerre à laquelle il était nécessaire de réagir, non directement, mais indirectement sans anecdote ; car j’ai toujours haï l’anecdote dans l’art”

L’arte povera, Merz, L’igloo et la guerre

 

Ce texte traite du mouvement de l’arte povera, de sa position par rapport au Minimal art contemporain, de sa dimension critique, engagée… Concernant l’oeuvre de Merz, l’article évoque l’emploi du néon, de la citation, le concept d’ “arte abitabile”, les notions de mesure et d’incommensurable intrinsèques dans la forme de l’igloo choisie par Merz.

 

Cet article est extrait du blog de Johannes Peeters, un Professeur en Arts Plastiques à l’Université Paul Verlaine à Metz et Directeur de la mention Licence arts plastiques, Reponsable de Licence 1 arts plastiques. Il aborde des points de réflexion précis tout en offrant un abord simple. Nombreuses citations pertinentes sont incluses, notamment de Merz sur l‘igloo di giap, révélant l’intérêt de la citation de Giap, le général vietcong, et son potentiel “bouddhiste”. Une lecture synthétique et claire pour commencer à se familiariser à l’oeuvre de Merz…

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From Vietnam to Fiat-nam: The Politics of Arte Povera (PDF)

L’ auteur de cet article est Nicholas Cullinan, assistant conservateur à la Tate Modern à Londres, qui complète en ce moment une thèse sur L’arte Povera au Courtaud institut of Art. Le but de cet article du MIT press Journal vise à souligner la dimension radicale du mouvement de l’Arte Povera, et ce dès ses débuts avec les textes fondateurs de Germano Celant.
L’intérêt de cet article réside dans le fait qu’il ne s’en tient pas à une démarche formelle sur les oeuvres qu’il étudie (dont celle qui nous intéresse, L’igloo di Giap) mais aussi au contexte dans lesquelles elles ont été produites, à savoir l’Italie d’après guerre, ruinée et socialement en difficulté, obligée d’accepter l’aide américaine du Plan Marshall.
C’est ainsi que le langage de violence employé dans les écrits de l’Arte Povera sont interprétés en concorde avec la situation politique italienne: si Celant tient tant à la métaphore de l’artiste comme “Guerillero” c’est qu’elle permet à la fois de condamner l’intervention des américains au Vietnam, mais aussi de signifier la lutte contre l’impérialisme américain qui s’insinue en italie. Ce n’est pas sans référence non plus au contexte de résistance étudiante de 1968 qui reprend aussi des slogans inspirés de la guérilla urbaine asiatique et latino-américaine. L’auteur préxise beaucoup plus le contexte mondial de l’époque dans ce qui suit et les raisons de cet anti-américanisme latent, dû à l’influence grandissante du Pop art américain, dont l’apothéose est perçue comme une exportation commerciale de plus. L’ avantage de cet article est qu’il nuance aussi son propos en admettant que la position politique des artistes de ce mouvement sont très différentes et qu’il a eu des dissensions et des évolutions.
Pour ce qui est de l’Igloo di Giap, sa réalisation s’enscit directement dans les théorisations de l’Arte Povera: slogan de guerilla (“si l”ennemi se concentre il perd du terrain, s’il se disperse il perd de sa force”, Giap), référence au vietnam et anticipation des barricades de mai 1968 (avec les sacs de terre). On regrette simplement le fait que la question des matériaux dans les oeuvres d’arte Povera soit peu développée ainsi que l’importance de l’utilisation des motifs organiques dans l’oeuvre de Merz (la spirale par exemple).

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Entretien avec Mario Merz

Celant nous rapporte les paroles de Mario Merz. Ce dernier nous explique son processus de travail. On comprend son rapport aux choses, à la Nature. Puis, il aborde le thème de l’igloo, révèle les raisons pour lesquelles il s’est tant approprié cette forme et à travers l’exemple de l’Igloo di giap évoque l’intégration de l’écriture dans ses oeuvres.

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Mario Merz, son oeuvre, ses axes de réflexion. Témoignage de Tacita Dean

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Ceci est un bref article du journal Guardian.co rédigé par Christopher Masters. De façon synthétique et globale, il retrace brièvement la vie de l’artiste et son oeuvre, tout en présentant ses liens au mouvement de l’Arte Povera. Il évoque également les matériaux de travail de prédilection de Mario Merz, sa réflexion autour de la suite numérique de Fibonacci, de l’emploi des lumières, la forme récurrente de l’igloo…
Par la suite l’article propose un témoignage de l’artiste britannique Tacita Dean, qui utilise beaucoup par le médium du cinéma. Elle visitait Mario Merz pour réaliser un film autour de lui. Elle présente le personnage de Merz d’une manière plus inhabituelle…

 

L’Igloo di Giap en mouvement

vidéo amateur du site youtube. Elle met parfaitement en perspective l’oeuvre Igloo di Giap puis q’elle insiste sur la circularité de l’oeuvre et sa composition en spirale.